La firme DeepMind vient de publier hier plus de 200 parties jouées par AlphaZero contre Stockfish en début d’année. AlphaZero est la fameuse machine qui apprend les échecs en jouant contre elle-même.
Comme la fois précédente AlphaZero a nettement dominé le match, et a joué dans un style agressif parfois époustouflant.
Il y aura moins de polémiques cette fois-ci concernant les modalités et la cadence du match car ils ont donné un confortable 3h + 15s aux machines, ce qui ne défavorise pas Stockfish.
AlphaZero sacrifie souvent du matériel, et obtient des positions avec compensations. Égales selon les modules d’analyse classiques, ce que les humains traduisent par égalité dynamique.
Des sacrifices “spéculatifs” d’un genre nouveau : jamais inférieurs, mais pas forcément avantageux. Comme si l’imagination débridée de Tal était cadrée par la rigueur d’une machine à calculer.
Est-ce que ce style de jeu est l’avenir des échecs ? Est-ce qu’on doit jouer de préférence les ouvertures réinventées par AlphaZero ? Lire la suite