Dans le match qui a opposé samedi mon équipe (Poitiers-Migné) à Bois-Colombes 2, j’ai obtenu une très bonne position dans l’ouverture mais j’ai manqué une opportunité tactique plutôt facile.
Heureusement la partie s’est quand même bien passé mais il va falloir que je joue mieux que ça cette année !
Il est primordial de connaître les finales théoriques les plus courantes, ça permet de bien évaluer certaines variantes sans avoir à tout calculer jusqu’au bout.
L’exemple qui suit est issu d’une partie acharnée. Mon adversaire s’était très bien battu jusque là mais au final il n’avait pas les connaissances élémentaires pour évaluer une finale. Donc il a dû s’efforcer de tout résoudre par le calcul, mais n’a pas réussi.
La Coupe du Monde a été remportée le 5 octobre par le Russe Sergey Karjakin, au terme d’une finale épique prévue en 4 parties longues. Son adversaire Peter Svidler a remporté les deux premières puis s’est complètement effondré en perdant les deux suivantes. Ensuite Karjakin a remporté le départage en parties rapides après de nombreuses fautes causées par la fatigue des deux joueurs. Pas surprenant quand on réalise qu’ils ont joué presque tous les jours pendant plus de trois semaines !
Les demi-finales étaient d’une meilleure qualité, et voici un exemple en partie rapide de la technique en finale du vainqueur :
Karjakin,Sergey – Eljanov,Pavel
Coupe du Monde, Bakou 2015 (6.4)
Trait aux Blancs.
Le Cb6 est passif,
mais le Ff3 n’est pas impressionnant non plus.
Comment prendre l’avantage ?
La Coupe du Monde bat son plein à Bakou, avec les joueurs de l’élite qui ont répondu présent.
Je viens de regarder en direct la victoire de Mamedyarov opposé au fort GM Indien Sethuraman. Décidément, Shakhriyar est toujours aussi fort techniquement !
Essayez de trouver son coup de patte final :
Mamedyarov,Shakhriyar – Sethuraman,S.P.
Coupe du Monde, Bakou 2015 (3.1)