Russel Enterprises, 2003
Ce manuel des finales théoriques est déjà devenu un classique. L’accent est mis sur les finales qui arrivent le plus souvent dans la pratique, et les plus importantes selon Dvoretsky sont imprimées en bleu. Ainsi on distingue clairement ce qu’on doit absolument connaître de ce qui relève de l’exemple, de la démonstration, de l’approfondissement ou de l’exercice.
Une autre trouvaille pédagogique : les tragicomédies
. A la fin de chaque section on trouve des exemples de joueurs de haut niveau, y compris Kasparov, qui se trompent dans les finales qu’on vient juste de travailler. C’est à la fois amusant, instructif et rassurant !
Certains reprochent à ce livre d’être incomplet, il manque par exemple la fameuse manoeuvre du W dans la finale roi, fou et cavalier contre roi.
C’est la conséquence du parti pris de l’auteur, axé sur la pratique, qui le conduit à faire des choix discutables pour les puristes. Ce livre n’est pas un traité complet des finales, mais bien un manuel pratique.
Olibris a édité une traduction française, le Manuel des finales. Mais cette version est maintenant épuisée et introuvable.
Une limite : les explications sont généralement succintes, ce qui rend ce livre trop difficile pour un joueur de club moyen. Elo minimum : 2000.